Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, en particulier en matière de traçabilité….

La traçabilité est aujourd’hui devenu un thème récurrent, élevé au rang de préoccupation sociétale, et placé au centre de tous les contenus éditoriaux des supports … Le sujet est nettement moins à l’ordre du jour au sein des entreprises que nous interrogeons et qui sont pourtant concernées au premier chef par ce système de suivi d’articles de toutes natures produits en temps réel.

Si les bénéfices et les avantages de cette technologie profitent tout particulièrement aux stades finaux : distribution et consommation, il est patent que plus on remonte dans les filières et plus ce bénéfice se mue en « charge », au niveau des industriels, et ce, d’autant plus que le produit élaboré est à faible valeur ajoutée.

En effet dans le cadre de référence industriel, où les retours sur investissements se comptent habituellement en nombre de mois, les hard et soft-ware de traçabilité impliquent des ROI nettement dissuasifs qui grèvent le prix de revient et donc la marge, si tant est qu’il est toujours hasardeux d’augmenter le prix de vente.

L’objectif latent de l’industriel étant avant tout de mettre en œuvre des actions visant à accroître son chiffre d’affaires, cet investissement est vécu comme une contrainte et un investissement non productif souvent difficilement récupérable.

On assiste donc, aujourd’hui encore, à des applications qui visent à traçer non pas des produits unitaires mais des ensembles ou des sous-ensembles tels les emballages réutilisables, les containers voire les flottes de contenants roulant.

La puce devra encore faire un saut de géant pour intéresser les responsables qui gèrent les produits unitaires.

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