L’interprétation d’un message publicitaire devient aléatoire quand le décalage est perçu comme une contradiction …

Lors d’un récent test visant la perception d’une campagne multi-médias (Télévision et Presse) par le grand public, on a pu mettre à jour que, selon l’âge de l’individu, le contenu de l’action publi-promotionnelle était reçu différemment et subissait un sort distinct.

En effet, la promesse de la campagne reposait sur une accroche s’appuyant sur la profonde remise en cause, récemment scientifiquement prouvée, d’une vieille idée reçue en matière d’écologie, enseignée et donc assimilée  depuis des décennies par les Français, voire mêmes les Européens.

Au cours de l’investigation on a pu identifier deux tendances lourdes à l’égard du thème et de la promesse de la campagne TV :

Les individus, dont l’âge se situe entre 20 et 40 ans, ont spontanément interprété la remise en cause comme un décalage délibéré, volontairement provoquant, en vue d’attiser la curiosité du public, et conduire ce dernier à l’introspection. Ces derniers ont donc fait état d’une large ouverture d’esprit induite par leur formation encore récente. Ils ont donc accepté le nouvel axiome qui les conduira à modifier leurs habitudes.

En ce qui concerne les individus âgés de 45 ans à 65 ans,les résultats se sont avérés beaucoup plus contrastés. En effet, les aînés ont fréquemment adoptés des attitudes plus régressives à l’égard du nouveau postulat qu’ils interprètent comme se situant en contradiction avec les préceptes qui leur ont été inculqués durant toute leur éducation. On a donc souvent assisté à des comportements incrédules, voire même parfois à des rejets purs et simples de la part de personnalités refusant d’accepter, sur la foi d’un message publicitaire, une thèse résolument située à l’opposé de l’idée reçue.

Les annonces presses, plus didactiques parce que plus argumentées, ont toutefois réussi à ébranler ces convictions très établies et ont ainsi permis d’atteindre les objectifs de la campagne publicitaire …

On a pu en déduire, entre autres conclusions, qu’en fonction des âges on n’était pas égaux face aux supports des grands médias et que la complémentarité entre l’image et l’écrit demeurait une réalité… à moins que, chez les jeunes, la notion de décalage se substitue favorablement à l’idée de contradiction, notion moins  consensuelle.

Rubriques : Motivations

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