L’environnement socio-économique actuel est à l’origine d’évolutions comportementales

Lors d’une investigation réalisée dans le domaine des produits alimentaires, on a vu se confirmer un certain nombre d’évolutions concernant le comportement d’achat des consommateurs.

Par rapport aux valeurs de référence identifiées à la fin des années 90 et qui mettaient en avant le culte de la différence, de la personnalisation et de la performance, on a pu observer l’apparition d’attentes mettant en avant des référentiels allant dans le sens d’une certaine rationalisation, voire d’une simplification des critères d’achats.

En effet, en réaction à la perception d’une dégradation de leur environnement économique, politique et social, les consommateurs adoptent des attitudes de méfiance face à la multiplicité des risques potentiels. Ceux-ci ont pour effet de relativiser leur attachement aux valeurs d’hier.

Ces évolutions se traduisent par des comportements d’achats plus réalistes et plus pragmatiques relativisant le poids des marques et privilégiant un retour vers les fondamentaux proposées par ces dernières.

Au niveau des actes d’achat, la « raison » prend le pas sur « l’impulsion », le rapport qualité/prix prime l’image de la marque, et la préférence est donnée à la spécificité d’usage du produit plus qu’à sa polyvalence.

En fait, on observe une tendance au rééquilibrage du binôme « consommateurs-marques ». Les premiers ne cèdent plus à l’ascendant hégémonique des secondes et traitent d’égal à égal avec celles-ci.

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