L’industrie agroalimentaire passera bientôt plus de temps à contrôler qu’à produire…

Une récente étude conduite dans l’univers des entreprises concevant et fabriquant des produits alimentaires types plats cuisinés, charcuterie salaisons, desserts lactés, voire même crèmes glacées a permis de conclure que bientôt, la mise sur le marché de denrées alimentaires ne sera réservée qu’à des grands groupes industriels, seuls susceptibles d’assumer les énormes investissements relatifs au respect de la législation européenne en matière sanitaire.

En effet, l’industriel se trouve aujourd’hui, assailli par les directives européennes imposant d’importantes démarches en matière de sécurité alimentaire, telles :

-    Les études HACCP visant à identifier, puis à maîtriser les points critiques au niveau des process de fabrication dans    une perspective de mise en œuvre de « bonnes pratiques »,

-    La traçabilité par lots visant, en aval les produits finis et en amont les matières premières, ingrédients, additifs et autres auxiliaires,

-    La prévention des crises sanitaires comprenant la recherche des OGM, allergènes, dioxine, listéria, et autre fièvre aphteuse…

-    Enfin « cerise sur le gâteau » les référentiels et audits, conditionnant les référencements au stade de la grande distribution.

Comme l’énonçait l’un des représentants de ces industriels : « Demain on contrôlera les contrôles effectués sur les process-produits, sans nous apercevoir qu’on produira de la m…. aseptisée… ».

Conséquence ou retour des choses : On observe une nette simplification des recettes, ou un regain d’intérêt à l’égard d’assemblages basiques en matière culinaire !

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