Ce n’est pas la panne technique qui angoisse l’individu, c’est l’insécurité qu’elle génère
Récemment dans le cadre d’un baromètre de satisfaction réalisé auprès d’un échantillon d’automobilistes clients d’une importante compagnie d’Assistance, on a pu déceler une nouvelle attente d’assistance potentielle au travers des entretiens conduits avec des automobilistes de sexe féminin, en particulier.
En effet, le changement de roue lors d’une crevaison, hier certes plus fréquente, était banalisé par les automobilistes, dont une grande partie de femmes. Cet incident de parcours apparaît aujourd’hui beaucoup plus anxiogène, quoique relevant encore plus qu’avant de l’exceptionnel.
En fait, l’analyse du discours des intéressées démontre que ce n’est pas tant la crevaison qui est dramatisée que l’état d’insécurité régnant au niveau de l’environnement routier ou autoroutier lors de l’arrêt pour changer la roue défectueuse.
Au même titre que l’on est prêt à payer une prime visant au rapatriement de son véhicule lors d’incidents mécaniques, on se déclare prêt à payer une prime additionnelle dans la perspective de se voir dépanner sur route ou autoroute lors de crevaisons.
On observe d’ailleurs à ce propos que de plus en plus souvent ce n’est pas tant le risque technologique qui est source d’angoisse que le danger des conséquences physiques encourues et que dans ce registre, le prix psychologique ne constitue pas un frein à la signature de ces nouveaux contrats sécuritaires.
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