La troisième roue lève de nombreux freins à l’achat d’un deux roues motorisé …
Lors d’un sondage réalisé auprès de possesseurs de deux roues utilisés en ville, on a pu mesurer l’évolution notable de l’image du scooter depuis l’avènement de la troisième roue, et cela plus particulièrement au sein des typologies d’individus de plus de 40 ans.
Aux yeux de cette population la troisième roue confère à l’engin une stabilité non seulement physique, mais psycho-sociologique. Ces derniers ne déclarent-ils pas, en effet, ne pas avoir eu de problème particulier pour faire admettre à leur entourage direct que grâce à cette « triangulation », il s’agit non plus d’un deux roues, traditionnellement associé à une adhérence précaire, mais d’un compromis maniable et équilibré situé a mi-chemin entre 2 et 4 roues.
Selon un bon nombre de possesseurs de ces nouveaux scooters, l’image du possesseur s’en trouve revalorisée. Il n’existe plus d’un coté « les vrais », possesseurs d’un permis A (moto), seuls autorisés à choisir la cylindrée de leur monture et « les autres », à savoir les possesseurs d’un permis B, ex-automobilistes, n’étant autorisés qu’à conduire des deux roues dont la cylindrée est inférieure ou égale à 125 cc.
En effet, la possibilité de conduire un 250 cc voire un 400 cc, en n’étant détenteur que d’un permis B (auto) sonne le glas de la dichotomie frustrante qui existait dans le monde du deux roues.
Chaînon manquant, l’arrivée de cette famille comble le dernier vide existant entre les 2 et 4 roues dans le paysage urbain. Si les possesseurs d’un permis A ne semblent pas attirés par cette nouvelle configuration tri-cycles et resteront fidèles aux deux roues traditionnels, les automobilistes de plus de 40 ans plébiscitent cet hybride au carénage protecteur sécurisant qui dédramatise la conduite de ce qui ne comporte pas 4 roues et qui leur permettra de concilier mobilité urbaine et ponctualité aux rendez-vous.
Vous pouvez commenter cet article ou vous abonner au fil des articles et les recevoir dans votre lecteur de flux habituel.
Commentaires
Aucun commentaire pour l'instant.
Écrire un Commentaire