La machine à café comble un vide, mais ne se substitue jamais à une communication maîtrisée
Lors d’un diagnostic visant la communication interne d’une importante entreprise multinationale on a pu constater que plus de 6 membres du personnel sur 10 déclaraient obtenir plus d’informations, concernant le devenir à moyen terme de leur entreprise autour de la machine à café que par les voies formelles. L’analyse des résultats, en fonction du statut des collaborateurs, a permis d’observer que les cadres étaient plus de 5 sur 10 à énoncer le recours à ce médium.
Les conséquences négatives des rumeurs colportées par « radio moquette » à la fois en interne, au niveau du climat social et de ses retombées sur la productivité, ou à l’externe : dans l’environnement commercial de l’entreprise (clients & fournisseurs), et au-delà de son actionnariat disposant du pouvoir d’infléchir sa valorisation boursière, sont insondables et donc difficilement chiffrables !
Lorsque l’on demande à ces mêmes populations d’énoncer les moyens qui permettraient de véhiculer une information plus objective et donc plus constructive, on est étonné par la richesse des réponses. En effet, entre les souhaits visant la tenue de réunions institutionnalisées à fréquence donnée, et la diffusion de supports rédactionnels à vocation interne, en passant par la conception d’intranet, la liste des supports énoncés témoigne d’attentes concordantes visant à limiter le champ des « bruits de couloir ».
Lorsque l’on fait le bilan de l’image valorisante que véhicule le personnel et l’encadrement d’une entreprise qui communique en interne, l’hésitation n’est plus possible, et force est de constater que le café n’a plus le même goût…
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