Souhaiter réaliser des économies d’énergie implique souvent des investissements non négligeables

Lors d’un sondage portant sur la perception et les attitudes à l’égard des économies d’énergie, on a pu mesurer l’impact notable de l’appellation générique « basse consommation » des nouvelles ampoules, lors des achats de renouvellement. En effet, plus de 9 individus sur 10 ont déclaré avoir déjà acheté au moins une ampoule portant ce nom.

Si les acheteurs jugent crédibles les promesses relatives à l’économie d’énergie réalisable au moyen de cette nouvelle génération d’ampoules dont la durée de vie sera cinq fois supérieure à celle des ampoules actuelles, une majorité émet des critiques ciblées qui témoignent toutefois des progrès attendus :

Plus d’un consommateur sur deux attendrait des produits dont l’intensité lumineuse permettrait un éclairage moins blafard, plus contrasté, en un mot plus agréable pour l’œil.

Un nombre aussi important verrait d’un bon œil un allumage plus rapide, soulignant ici l’absence de réactivité des ampoules basse consommation lorsque l’on appuie sur le bouton.

Un petit nombre attendrait un choix d’ampoules plus varié de façon ce que la substitution à l’identique soit rendue possible.

Enfin les trois quart des individus s’élèvent contre les prix de ces produits, jugés très élevés comparativement au prix des ampoules à incandescence : On évoque des coefficients multiplicateurs allant de 5 à 10.

En fait lorsque l’on prend le temps d’écouter les consommateurs on observe que l’agressivité à l’égard du prix en relation avec les limites techniques des produits est d’autant plus manifeste que l’individu éprouve le sentiment d’être contraint à un achat captif sur un marché où la concurrence est encore inexistante.

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