Le Développement Durable érige la capacité d’adaptation au rang de norme incontournable de survie …

Au cours d’un retour d’expérience portant sur la réduction de leur empreinte carbone, les responsables en charge des énergies chez les industriels nous ont fait part d’une nouvelle préoccupation relative à la mise en œuvre des actions conduisant à réduire les consommations énergétiques.

En effet, ces derniers constatent qu’une fois cette recherche d’économie engagée, le processus n’a plus de limite. D’une
année sur l’autre, dès lors qu’une source de réduction de consommation a été identifiée et est exploitée, il convient de rechercher une nouvelle piste d’économie pour améliorer le bilan carbone de l’année suivante et compenser les constantes hausses tarifaires des énergies.

Aux yeux d’un grand nombre de ces responsables, ce phénomène est à l’origine de réflexions nouvelles et cela avec d’autant plus d’acuité que la gestion du changement dans l’entreprise est le plus souvent envisagée de façon ponctuelle ou cyclique. On prend conscience qu’à l’heure actuelle la capacité à changer en permanence devient l’une des normes, sinon la norme de fonctionnement optimal d’une entreprise.

Ces derniers observent donc que l’objectif n’est donc plus de gérer successivement des projets de changements « les uns après les autres », mais bien de réaliser simultanément et au quotidien la mise en œuvre de solutions visant à économiser l’énergie, tout en identifiant celles qui génèreront à leur tour de nouveaux gains de consommation. Cet objectif impliquant donc désormais de combiner la mise en œuvre d’améliorations à très court terme et la conduite de projets d’évolutions à moyen terme.

Ce nouvel exemple conforte le constat selon lequel, face à l’accélération des bouleversements et à la multiplication des urgences, la capacité d’adaptation constitue non seulement une condition de développement harmonieux, mais la garantie de survie d’une entreprise.

L’idéal n’est-il pas encore d’échapper au dilemme d’une dissonance cognitive toujours difficile à réduire .

Le récent test d’acceptation visant un dispositif permettant de réduire la consommation d’énergie domestique a permis de constater que cette nouvelle opportunité d’agir en faveur de la planète avait aussi pour attrait d’éviter aux individus l’état inconfortable induit par une dissonance cognitive culpabilisante.

En effet, si les individus ne remettent plus en cause la gravité des enjeux environnementaux et ne doutent plus de la nécessité de changer leurs comportements, on note toutefois qu’au-delà des déclarations d’intention, le passage à l’acte demeure toujours aussi difficile à réaliser.

Concrètement les freins au changement sont multiples, et le plus souvent conditionnés par la méconnaissance des problèmes environnementaux, de leurs causalité et des solutions possibles. Enfin la préoccupation durable demeure encore secondaire par rapport à l’urgence de sujets comme le pouvoir d’achat ou le chômage.

De plus à l’heure actuelle la protection de la planète se situe à contre-courant des valeurs matérialistes priorisées comme la consommation et la production. Cette contradiction est à l’origine d’une dissonance cognitive et qui affecte l’individu confronté à deux attitudes ou à deux croyances incompatibles : « je suis conscient du problème…mais je ne change pas… ».

Pour tenter de s’extraire de cet inconfort psychologique et de se mettre en règle avec leur conscience, les individus tentent donc d’adapter leur discours pour éviter de changer de comportement, entre autres, en projetant le problème sur les autres: « je ne suis qu’une goutte dans l’océan … ce que je ferais ne servira à rien … je ne fais rien … ».

Dans un tel contexte, l’intérêt de cet économiseur d’énergie, est en fait de déplacer la problématique, en ce sens que l’automatisme se substitue à l’individu. Il permet d’échapper au dilemme de la dissonance complexe à réduire. De plus le résultat est plus rapidement atteint que celui que l’on pourrait attendre de campagnes de sensibilisation destinées à instiller des « consonances cognitives » propices aux changements d’attitudes, mais toujours aléatoires et longues à se concrétiser.

Peut-on encore véritablement parler d’achats d’impulsion à propos des achats réalisés en ligne .

Au terme d’une étude qualitative visant les modalités d’achats de produits via le réseau Internet, on peut s’interroger quant à la permanence d’actes    qualifiables d’achats d’impulsion au sens premier du terme. Le recours aux différents supports et outils de navigation temporise le passage à l’acte et favorise une certaine rationalisation de la prise de décision pondérant ainsi son caractère réellement impulsif.

Au cours des entretiens les internautes hiérarchisent les différentes sources d’hésitations et les motifs de réflexions précédant leur prise de décision. Ils évoquent entre autres :

- les sites comparateurs de prix, les forums, les réseaux sociaux …

- les modalités et les délais de livraisons …

- les formules d’échange ou de remboursement des produits …

- les propositions de paiement échelonnés, différés …

Originellement un achat d’impulsion se caractérise, en effet, comme le passage non prémédité à l’acte d’achat d’un produit dont la proximité physique et la disponibilité immédiate jouent un rôle déterminant dans le déclenchement de l’acte induit par un désir irrésistible de possession.

Dans le cas d’une envie subite d’assouvir une pulsion d’achat sur le réseau, les modalités d’acquisition précédant l’acte proprement dit sous-entendent un certain nombre de procédures qui engendrent un effet retard au stade de la réalisation de l’acte, favorisant ainsi la préméditation.

L’ensemble de ces préalables pondère le fait qu’un nombre de plus en plus élevé d’internautes franchissent le cap du premier achat. En effet, c’est le web qui représente le média théoriquement le plus porteur en matière « d’achats coups de cœur » puisque l’acheteur peut assouvir ses pulsions à tous moments et en tous lieux à l’aide de supports communiquant ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’achats au sein d’un point de vente traditionnel.

Un baromètre de qualité de service peut pallier les effets néfastes de l’usure du partenariat …

Aujourd’hui la tendance à l’externalisation des services engendre des remises en cause de plus en plus fréquentes des prestataires de la part des donneurs d’ordre au sein des entreprises.

Les sociétés de services sont donc à la recherche de moyens permettant de prévenir ces remises en concurrence qui altèrent les rapports de confiance mutuelle entre les partenaires. À cela s’ajoute le fait que les cahiers des charges à l’origine des appels d’offres, gérés par des acheteurs étrangers au contenu de la prestation, sont de plus en plus drastiques et ont pour conséquence de laminer les budgets et d’appauvrir les échanges.

L’un des moyens de prévention, jugé comme le plus efficace à ce jour, consiste à anticiper l’éventuelle dégradation des relations reposant souvent sur l’impression que la collaboration ne  progresse plus, ou plus grave, que le prestataire a atteint son seuil d’incompétence.

À cet effet, la mise en œuvre de mesures barométriques qualitatives et/ou quantitatives dès l’initialisation de la collaboration permet de jalonner les niveaux de perception et, lorsque cela s’avère nécessaire au vu des résultats, de donner un nouveau souffle à un partenariat toujours susceptible de s’user au fil du temps.

La mesure ponctuelle ou récurrente à fréquence donnée des niveaux de satisfaction a donc pour objectif d’affiner les réponses aux attentes des utilisateurs au sein des entreprises, et d’enrichir les échanges entre les partenaires.

In fine, ces baromètres ont pour mission de faire prendre conscience aux donneurs d’ordre que le prestataire se préoccupe de façon latente de la perception de ses prestations, et enfin de professionnaliser un dialogue toujours prompt à se banaliser et à s’étioler lorsque le partenariat existe depuis plusieurs années.

Les industriels ont vocation à fabriquer des produits plutôt qu’à produire de l’énergie … 

Au cours d’une étude récente portant sur les énergies alternatives on a pu constater de nettes distorsions entre les attitudes du grand public et celles des industriels à l’égard de la notion d’auto-production d’une énergie à vocation durable.

En effet, si un nombre conséquent de possesseurs de maison individuelle conçoivent positivement le fait de produire une partie de l’énergie nécessaire à leurs besoins domestiques, et ce, à partir d’énergies renouvelables telles le solaire, le photovoltaïque, la géothermie ou l’éolien….il n’en est pas de même pour les responsables au sein des entreprises.

Lorsqu’ils doivent prendre position à l’égard de la production d’énergies renouvelables qui aurait pour but l’alimentation de leur outil industriel, les professionnels ne se montrent pas aussi enthousiastes que les particuliers.

A la différence des citoyens qui associent la perspective d’économies faciales réalisables et le geste en faveur de l’environnement, les industriels intègrent à leurs réflexions une panoplie de paramètres qui pondèrent le niveau d’attractivité de ces énergies aux vertus durables :

- Les temps de retour des investissements inhérents aux installations permettant de produire l’énergie excèdent de
  beaucoup les ROI acceptables et donc leur rentabilité,

- Les durée de vie de ces équipements technologiquement souvent « pointus » et donc de ce fait limitées dans le temps,

 - Les coûts supérieurs du service après vente et de la maintenance d’installations plus sophistiquées que celles  utilisant         des énergies fossiles …

La grande majorité d’entre eux concluent fréquemment leur réflexions en énonçant que s’ils ont vocation à fabriquer des produits à des tarifs compétitifs, ils n’ont pas vocation à produire des énergies … En revanche ces derniers déclarent attendre de leurs fournisseurs, l’approvisionnement d’énergie propre produite à partir d’énergies renouvelables ….