Une tâche ardue pour le Marketing : « Écrire l’histoire à l’envers »….

Influer sur les conditions météo, l’homme en rêvait depuis la nuit des temps… Aujourd’hui il y est parvenu, mais sans avoir su en garder la maîtrise ni en anticiper les risques … On assiste impuissant à un réchauffement des températures à l’échelon de la planète … le plus complexe reste à faire, à savoir, rechercher les méthodes qui permettront de maîtriser les paramètres qui infléchiront la tendance … Cette gageure n’est pas sans rappeler la demande qui est souvent faite au Marketing dans certaines démarches.

En effet, dès lors qu’un nouveau produit n’a pas été conçu en réponse à un besoin concrètement identifié ou encore comme émanant d’une analyse comportementale dûment étayée, mais résulte tout simplement d’une découverte scientifique, d’une avancée technique voire d’un transfert technologique, la tâche du Marketing peut s’avérer complexe voire hasardeuse.

Dans de telles conditions, comme dans le cas de la modification climatologique, il est souvent extrêmement complexe d’écrire l’histoire à l’envers à savoir de recréer de toutes pièces le chaînon manquant. La comparaison s’arrête là car les moyens envisagés dans le cas de la climatologie ne semblent pas relever d’une démarche marketing !

Dans le cas de ce risque planétaire, on observe qu’au jour d’aujourd’hui, les remèdes prévoient des moyens pour le moins drastiques comme la contrainte, pour les industriels, consistant à enfouir le CO2 émis, ou à s’acquitter d’une taxe sur les effluents polluant….

Ces moyens témoignent des limites créatives de l’homo sapiens, qui dans ce registre apparaît plutôt comme un « apprenti sorcier » bien désarmé…

Dans certains cas de recherches visant des pseudo-nouveaux produits ou de faux néo-concepts, ces méthodes s’avèreraient bien pratiques … mais elles se situent aux antipodes de la panoplie des moyens que met en oeuvre le Marketing.

Rubriques : Motivations

Il n’existera bientôt plus de distinguo entre Marketing professionnel & Marketing grand public

Lors d’une récente étude visant la validation d’un nouveau concept d’appareil domestique permettant de transposer chez soi des activités jusque-là réservées aux professionnels, on a pu une nouvelle fois mettre à jour et se voir confirmer que les deux univers, hier très distincts, seront, demain, très proches.

Que ce soit dans le domaine du bricolage, de l’électroménager, ou de l’informatique, on note que les innovations destinées au grand public, qui réalisent leurs objectifs aujourd’hui, sont majoritairement déclinées à partir de machines, d’appareils, d’outils dont la vocation originelle était professionnelle.

Les motivations qui attirent le consommateur sont invariablement la satisfaction d’être en possession d’un « bel outil » jusqu’ici réservé au spécialiste. Bien qu’il n’en ait un usage souvent non intensif, voire même exceptionnel dans certains cas, c’est le plaisir et l’assurance de retrouver, sans délais, un résultat qualitativement comparable à celui d’un résultat professionnel, tout en restant dans son propre cadre domestique, qui constituent les attentes prioritaires de l’acheteur.

On observe que le phénomène, qui jusqu’ici fonctionnait principalement à sens unique, pourrait s’inverser.

Aujourd’hui, les nouveaux produits, par exemple ceux situés dans le registre des supports multimédia ou de la communication visent dans un premier temps le grand public avant d’être déclinés à destination des professionnels.
En effet, au niveau de ces concepts innovants, il n’existe plus, ni savoir-faire, ni historique professionnel pouvant justifier d’une quelconque préséance.

Dans les métiers de demain, les deux « univers produits » professionnel et grand public seront si proches qu’ils ne justifieront pratiquement plus que d’un seul cahier des charges.

Rubriques : Mode de vie

Les produits d’entrée de gamme justifient, eux aussi, d’un relifting Design !

Lors d’un sondage qualitatif concernant le relifting d’un produit domestique positionné en « entrée de gamme », on a pu d’une part mettre à jour les apports d’un nouveau design, et d’autre part mesurer les risques inhérents à une initiative souvent interprétée par le consommateur comme étant un artifice intentionnel destiné à masquer une augmentation du prix de vente.

En effet, si la majorité des utilisateurs potentiels considèrent positivement l’intention en mettant en avant les avantages issus d’un design s’intégrant plus élégamment dans un cadre domestique, d’une ergonomie induisant un confort d’utilisation supérieur, voire de fonctionnalités accrues adaptées aux nouveaux usages du produit, on note qu’en corolaire deux types de réactions se font jour :

Il y a d’une part, les consommateurs qui se disent spontanément prêts « à payer l’effort » technico-esthétique réalisé par la marque et d’autre part ceux qui se distancient d’emblée du nouveau prototype en arguant du fait qu’ainsi le produit ne remplira plus la fonction de son positionnement initial, à savoir constituer un premier prix synonyme « d’entrée de gamme ».

Ces derniers déclarent alors délibérément qu’ils rechercheront un produit moins cher sur le marché … et cela bien qu’il leur ait été confirmé que sur un plan stratégique la marque ne prévoyait pas d’augmenter le prix d’attaque de son produit « bas de gamme ».

Si l’on écoutait ces derniers, au premier degré, cela sous-entendrait qu’un produit même basique serait condamné à ne pas profiter des dernières évolutions technologiques, à subir un déphasage sur le plan esthétique, et in fine à se démoder.

Il existe encore du chemin à parcourir pour vaincre les résistances au changement ou faire évoluer les comportements émotifs et les idées reçues de nos semblables.

Rubriques : CRM

Les nouvelles technologies de l’information redistribueront-elles les rôles ?

Lors d’une récente étude visant la validation d’un logiciel de « datamining », on a pu mettre à jour que cette nouvelle génération d’auxiliaires de recherche allait vraisemblablement modifier l’organigramme fonctionnel des entreprises.

Les connaissances inhérentes à la maîtrise des techniques d’observation des attitudes et des comportements des clientèles en matière de consommation ou d’utilisation comme le géomarketing, le datamining, le cybermarketing … exigent de la part des responsables des compétences techniques de plus en plus approfondies en informatique, statistiques, internet… Elles impliquent donc une prise en charge par de nouveaux profils de spécialistes.

Toutefois sur un plan opérationnel, ces outils nouveaux ne doivent toutefois pas masquer la réalité : d’une part, ces derniers gèrent des bases de données qu’il aura fallu préalablement créer et d’autre part, ces auxiliaires ne se substituent pas aux analyses issues du terrain, et traditionnellement réalisées par les hommes de marketing.

On risque donc d’assister à une redistribution des rôles : ces responsables feront-ils partie intégrante du service marketing existant ou bien seront-ils à l’origine d’un nouveau département ?

Aujourd’hui la tendance serait plutôt à la création d’entités spécifiques qui se démarquent en intégrant des intitulés comme service de « veille technologique » ou « d’intelligence artificielle », les services marketing étant plus particulièrement en charge de la stratégie visant la création, l’adaptation, ainsi que la distribution des produits et services.

Rubriques : Innovation

Ce sont les plus ardents défenseurs de la protection de l’environnement qui polluent le plus !

Lors d’un sondage concernant la consommation d’énergie, un certain nombre de thèmes en faveur de l’écologie et au détriment de la pollution sont bien évidemment apparus :

Le soutien de la population favorable à des mesures de protection de l’environnement reste majoritaire même lorsque les individus ne possèdent que de faibles connaissances en la matière. On a d’ailleurs pu observer, par exemple, qu’il était possible d’accroître sa propre participation à la protection de l’environnement sans formation technique lorsque des produits moins consommateurs d’énergie ou moins polluants sont proposés ou disponibles sur le marché.

Par contre une analyse approfondie des réponses formulées par l’échantillon interrogé au niveau de ses connaissances et de ses actes concernant l’écologie a révélé un paradoxe important :

Ce sont plus particulièrement les typologies de populations les mieux informées, ayant des niveaux de formation et d’éducation élevés, appartenant aux catégories socioprofessionnelles aisées et disposant donc de revenus supérieurs à la moyenne qui se déclarent les plus en faveur de la protection de l’environnement qui sont aussi … les plus « pollueurs ».

En effet, il existe une corrélation très forte entre la progression des revenus et la possession ou la consommation d’équipements ou de produits à l’origine d’effets polluants directs ou indirects (équipements domestiques, véhicules, produits consommés…).

Ce sont donc les individus les plus sensibilisés qui sont aussi les plus pollueurs … parions donc que ce sont eux aussi qui seront dans un proche avenir à l’origine des mesures ou des moyens qui permettront de limiter les impacts négatifs de leur pollution sur l’environnement.

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Rubriques : Mode de vie