Le Père Noël serait-il le dernier professionnel à arborer fièrement son uniforme …

Lors d’un récent sondage concernant l’image d’une grande entreprise institutionnelle, réalisé auprès du grand public, on a pu observer que l’un des derniers repères valorisant résidait aussi dans la réassurance induit par l’uniforme porté par les personnels dont la fonction est d’assurer le contact avec les consommateurs finaux.

À l’heure où l’on assiste à de nombreuses tentatives de banalisation des uniformes, voire à leur quasi-disparition au profit d’accoutrements laissés à la discrétion des responsables concernés, au nom d’une plus grande proximité avec les populations visées, ou encore d’une meilleure adaptation ergonomique à la fonction assumée, quand ce n’est pas tout bonnement la conséquence de récriminations des représentants du personnel exprimant ici leur volonté de voir disparaître les ultimes résurgences d’une quelconque subrogation discriminatoire, on observe que le grand public témoigne spontanément de son attachement et de son intérêt en faveur de ce repère visuel qui confère à son porteur, et cela même à son insu, un statut professionnel de responsable.

Que deviendraient, en effet, juges et gendarmes sans leurs uniformes qui restent l’apanage de leur fonction et les garants du respect qu’ils engendrent ….

L’espoir renaît lorsque l’on constate que de nombreux établissements, qui ont pour vocation l’éducation et la formation de la jeunesse, imaginent remettre l’uniforme à l’ordre du jour dans le but, d’une part de recréer un esprit de corps responsable, et d’autre part, de gommer les différences pouvant susciter des comportements sans rapport direct avec les buts poursuivis.

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Rubriques : Mode de vie

L’image de l’électricité revalorisée grâce à l’avènement des nouvelles technologies PAC

Lors d’un récent sondage concernant les nouveaux systèmes de chauffage permettant aussi le rafraîchissement l’été, on a pu analyser une profonde évolution concernant l’image de l’électricité dans le cadre de référence des propriétaires de maisons individuelles équipées de telles installations fonctionnant à l’aide de cette énergie.

En effet, depuis de nombreuses années, les remontées d’informations faisaient état d’insatisfactions récurrentes, de la part des habitants, à l’égard de factures d’électricité inversement proportionnelles à la qualité de la chaleur engendrée par cette source énergétique, et cela, via les convecteurs traditionnels.

L’avènement des nouveaux systèmes et l’engouement pour cette technique, qui affirmait dès l’origine « 1 kilowatt acheté, 3 kilowatts restitués », se confirment dans les faits.

Les habitants équipés de ces installations se félicitent d’avoir choisi ces nouvelles techniques et sont les vecteurs de phénomènes de bouche à oreille très positifs qui favorisent les effets boule de neige. À tel point que, même dans les cas où des incidents de parcours ont pu conduire les professionnels à s’inquiéter des retombées négatives de ces atermoiements sur l’image de l’électricité, les consommateurs relativisent « ces erreurs de jeunesse » et traduisent leur enthousiasme par des notes qui frisent le plébiscite de cette technique mue par l’électricité.

Lorsque l’on a connu les notes qui sanctionnaient les émetteurs à chaleur directe, on ne peut que mesurer le chemin parcouru par ces technologies dont le principe est fondé sur l’utilisation d’une PAC, et en particulier les planchers chauffants qui, eux aussi, ont connu leur traversée du désert lorsqu’ils n’étaient pas « basse température »…
Mais là on entre dans une autre histoire qui fera l’objet d’une prochaine réflexion…

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La pérennité d’une entreprise est assurée par les motivations de ses ressources humaines

Si l’innovation et la recherche conditionnent en grande partie la compétitivité d’une entreprise, il est clair que c’est la transmission et la gestion des connaissances issues de cette créativité qui assureront la réussite de l’industriel.
Il importe donc de mettre tout en œuvre afin que les forces vives de la structure, c’est-à-dire son personnel, ait la capacité et la disposition suffisantes pour déployer les connaissances dans l’environnement amont et aval de l’entreprise.

Les résultats de sondages visant à évaluer le climat social dans les entreprises permettent de hiérarchiser 3 conditions qui restent déterminantes au niveau de l’optimisation des motivations qui sont à l’origine des comportements dynamiques des personnels :

L’attractivité de la fonction, et son niveau d’autonomie traduisant la reconnaissance du management de la structure interne.

Les projections permettant d’anticiper le devenir à moyen et long terme de l’entreprise et donc d’envisager la possibilité d’évoluer dans la hiérarchie et d’y faire carrière.

L’accession à des contreparties financières du travail effectué (salaires, primes, avantages..) qui récompensent l’attitude et le comportement individuel au travail.

Le responsable, nouvellement promu, d’une entreprise leader sur son marché, avec laquelle nous collaborions depuis de nombreuses années souhaitait sciemment négliger ces valeurs et… ‘‘assurer le commercial de l’entreprise via le réseau internet en prévoyant ainsi de faire abstraction de la force de vente…’’

Les premiers résultats, pour le moins catastrophiques, l’ont conduit à écourter l’expérience … confirmant le fait que sous estimer le rôle du personnel et faire l’impasse sur la recherche et la réponse aux motivations des ressources humaines, nuit à terme, à la compétitivité et aux performances de l’entreprise sur son marché.

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Leadership place enviée, certes mais pas toujours enviable …

Lors de récents audits commerciaux visant à identifier les causes de stagnation des ventes d’importantes entreprises industrielles, on a pu mettre à jour que le déficit d’agressivité commerciale pénalisant la pénétration des produits était le plus souvent dû à la conjonction de 3 facteurs induits par le « comportement de leader » adopté consciemment ou inconsciemment par les collaborateurs des entreprises en question.
La forte notoriété de la marque incite, en effet, les commerciaux à survoler les argumentaires, voire même à se contenter de visites superficielles de routine dans le but de ne pas « lasser » leurs interlocuteurs….
La présence historique de la marque, fournisseur incontournable des secteurs industriels concernés, laisse à penser aux collaborateurs, que les utilisateurs, acheteurs potentiels au sein des entreprises clientes, solliciteront systématiquement et spontanément la marque….
Enfin la tenue de grand-messes gravitant autour de thèmes traduisant l’autosatisfaction générale, de réunions internationales introverties, de conventions internes récurrentes, réunissant les top-managers de l’entreprise et destinées à rassurer en affirmant la puissance de la marque finissent par masquer la réalité et engendrer des attitudes contraires à celles recherchées.
Le résultat ne tarde pas à se concrétiser dans les faits :
Le manque de contenu des visites « de politesse » fait le lit des concurrents de deuxième niveau qui ne tardent pas à partager le chiffre d’affaires avec le leader.
Le turnover des utilisateurs dans les entreprises clientes tend à favoriser la disparition de la mémoire collective qui assurait la pérennité des achats réalisés chez le leader.
Enfin, convaincus de la puissance de leur entreprise au travers des symposiums auxquels ils assistent, les collaborateurs tendent à vivre à l’ombre de cette dernière et risquent de ne pas prendre conscience, à temps, de l’imminence des changements qui s’opèrent sur leur marché.

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Rubriques : Motivations

Chez les transporteurs, tout ne circule pas, en particulier la communication inter-services …

Une investigation visant l’apparition d’un nouveau concept de parking sécurisé payant, destiné à protéger le fret véhiculé par les Entreprises de Transports durant les pauses et coupures nocturnes, a révélé un état de fait, pour le moins surprenant, au sein de ces entreprises spécialisées.

Dans la grande majorité des entreprises, tout se passe comme s’il existait un total report de la responsabilité des chargements sur les chauffeurs chargés de conduire les véhicules à bon port.
Cette délégation est d’autant plus assumée que les hommes de la route possèdent une grande expérience du terrain. Mais il est toutefois étonnant de constater qu’il existe un réel déficit de communication entre ces deux services techniques pourtant complémentaires. Les responsables d’exploitation font invariablement l’économie de consignes sécuritaires en direction des chauffeurs, ces derniers n’ont donc que peu recours au nouveau concept de parking sécurisé destiné à les mettre à l’abri des exactions commises à leur encontre ou à l’encontre de leur chargement de marchandises sensibles.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il existe en effet, une césure importante entre les responsables fonctionnels chargés d’organiser les déplacements des chargements et les exécutants opérationnels que sont les chauffeurs des véhicules.

Aujourd’hui, ces profils de parkings surveillés sont particulièrement destinés aux poids lourds car ils constituent une réponse, d’une part au fort accroissement des délits nocturnes sur route ou autoroute et, d’autre part à l’apparition de récentes clauses de polices d’assurances conditionnant le remboursement du montant des vols, au stationnement dans une aire sécurisée, en cas d’absence prolongée du chauffeur de plus de 2 heures de son véhicule.
Ce concept ne se développera, en France, que si l’on informe à l’aide de moyens adaptés et différenciés les deux niveaux hiérarchiques des entreprises de transports.

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Rubriques : Mode de vie